23 à 25 août : 13 – 17h @ Peuple et Culture 45 rue du Beau Mur, 4030 Liège
A travers des écrits mobilisant le genre littéraire de « l’Utopie », l’atelier « Ecrire-agir » vous propose d’expérimenter son double sens, c’est-à-dire à la fois comme non-lieu «(Outopia) » mais aussi comme « lieu idéal » (Eutopia). Cette puissance créative va nous permettre de poser une critique de l’ordre existant mais aussi d’explorer les possibles de potentiels réforme en profondeur de nos sociétés. La fiction étant alors mobilisée comme une prise de distance par rapport au présent pour mieux le relativiser et, surtout, de décrire ce qui pourrait être.
En plus de cette première ambiguïté propre à la notion d’utopie, nous en rajouterons une seconde comme contrainte d’écriture. Nos utopies ne devront pas être des sociétés idéales, parfaites et sans heurts mais, à l’opposé, elles ne devront pas camoufler les problèmes, les difficultés et frictions existant dans ces sociétés imaginaires ! Ces trois jours d’ateliers sur l’utopie auront comme thématique principale les seuils planétaires.
L’activité est libre mais se fait sous inscription via : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
10, 11 et 12 mai 2023 de 14h à 17 h @ Peuple et Culture, rue du Beau Mur, 45 à 4030 Grivegnée
Si le plaisir s'augmente d'être partagé, alors voilà bien une question essentielle, pour l'action collective, pour les mobilisations sociales : allégresse de la lutte et que la fête commence!
Cette proposition pour tordre le cou aux culpabilités imposées, pour échapper à l'inertie d'une morale austère, pour exprimer joyeusement nos appétits d'un monde juste.
Les propositions seront stimulées par des vidéos, textes, analyses.
Cet atelier est mené selon les méthodes de l'éducation populaire et l'écriture s'y inscrit comme levier de citoyenneté.
Pour tous à partir de 14 ans - Gratuit.
Pas de prérequis hormis l'usage élémentaire de la langue française.
Infos et inscriptions :
Marie-Eve Maréchal : 0474/812263
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Les 29 et 30 mars 2023 de 14h à 17h, à Peuple et Culture, rue du Beau Mur, 45 à 4030 Grivegnée
En périphérie des ateliers d'écriture ECRIRE-AGIR, Peuple et Culture vous propose une lecture exploratoire autour des formes d'expressions dans l'espace public
Stickers, attentats poétiques, graffitis, tags, land'art, street art, fanzines numériques, détournement de publicités... de tout temps, et dans toutes les cultures, l'espace public a été le théâtre d'interventions citoyennes sous de multiples formes. Un temps pour découvrir collectivement cet univers foisonnant d'indignations, de poésie, d'humour, d'utopies. Quand politique et créativité se rejoignent...
Cet atelier est mené selon les méthodes de l'éducation populaire et l'écriture s'y inscrit comme levier de citoyenneté.
Pour tous à partir de 14 ans - Gratuit.
Pas de prérequis hormis l'usage élémentaire de la langue française.
Infos et inscriptions : Marie-Eve Maréchal : 0474/812263
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Les 22, 23, 24 février de 14h à 17h @ Peuple et Culture rue du Beau Mur, 45 à 4030 Grivegnée
Parce que le beau n'est pas l'apanage des esthètes et que chacun.e a le droit de traduire et de reconnaître son humanité dans les formes qu'iels choisit, parce que la diversité culturelle est une condition essentielle de la démocratie, cet atelier propose d'explorer les dominations et les émancipations dont la culture est le moteur.
Les propositions seront stimulées par des vidéos, textes, analyses.
Cet atelier est mené selon les méthodes de l'éducation populaire et l'écriture s'y inscrit comme levier de citoyenneté.
Pour tous à partir de 14 ans - Gratuit.
Pas de prérequis hormis l'usage élémentaire de la langue française.
Infos et inscriptions : Marie-Eve Maréchal : 0474/812263
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Les 02, 03 et 04 novembre 2022 de 14h à 17h @ Peuple et Culture, rue du Beau Mur, 45 à 4030 Grivegnée
"Partout où la liberté règne elle est incessamment attaquée et très souvent en péril. Tout Etat libre où les grandes crises n'ont pas été prévues est à chaque orage en danger de périr."
Jean-Jacques Rousseau
Le droit protège les libertés de choix, d'actions, d'expressions, de convictions, d'associations. Cet atelier interrogera les plumes individuelles et collectives sur les mobilisations de nos libertés par temps de crises. Jusqu'où ne pas aller trop loin, entre bébé et eau du bain?
Les propositions seront stimulées par des vidéos, textes, analyses.
Cet atelier est mené selon les méthodes de l'éducation populaire et l'écriture s'y inscrit comme levier de citoyenneté.
Pour tous à partir de 14 ans - Gratuit.
Pas de prérequis hormis l'usage élémentaire de la langue française.
Infos et inscriptions :
Marie-Eve Maréchal : 0474/812263
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Les 24, 25 et 26 août 2022 @ Peuple et Culture, rue du Beau Mur, 45 à 4030 Grivegnée
Entre diversité et égalité, la commune humanité est aujourd'hui bien malmenée.
Cet atelier propose de creuser méninges, valeurs et utopies pour construire des récits porteurs de germes de résistance aux discriminations et haines des autres, ce qui passe nécessairement par poser une loupe sur nos propres multiplicités.
Les propositions seront stimulées par des vidéos, textes, analyses.
Cet atelier est mené selon les méthodes de l'éducation populaire et l'écriture s'y inscrit comme levier de citoyenneté.
Pour tous à partir de 14 ans - Gratuit.
Pas de prérequis hormis l'usage élémentaire de la langue française.
Infos et inscriptions :
Marie-Eve Maréchal : 0474/812263
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Tu ne rigoleras pas de la mort du monde et tu auras froid.
Quand on s'abreuve des choses sans importance, quand on se retrouve dans ce qui n'est pas. On fonce dans un mur pour en quitter un autre.
A l'inflation sordide des mots de passe.
Aucune vie.
Tant qu'on n'a pas su récolter qu'importe finalement ce qui est semé.
Et tant que l'on ne sait pas que produire, qu'importe finalement d'aligner.
On est un temps mort infini qui n'arrête pas de rater.
Un horizon bouché qui donne la tournis. Une voie sans issue au bout du chemin.
Il ne bat aucun coeur pour demain.
Ceux qui ont décidé et ceux qui ont faim n'ont pas me même dossier à remplir, ni le même monde à vivre, ni la même vie.
Certains paient le prix et certains les haussent.
Tant qu'on ne sait pas quoi semer, à quoi bon récolter ce qui a fini, ce qui est mort déjà.
Cristel
Je cherche une démocratie,
J’en n’en trouve pas,
Je suis désespérée
La vraie dictature porte bien son nom.
Elle se montre, crie, tue,
Emprisonne, torture
Elle exprime son mépris de la différence
Elle juge, condamne,
Religion, délit d’opinion, couleur de peau, mauvais nom.
Parfois elle colonise au nom de la liberté.
Je cherche une démocratie,
J’en n’en trouve pas,
Je suis désespérée
Une autre est là pour éviter le chaos,
Maintenir un équilibre.
Elle emprisonne aussi, torture aussi,
Mais maintient une paix,
Artificielle d’accord, pourtant efficace.
Certaines ont été démantelées,
Et le chaos est là, la vengeance, la revanche, les frustrations,
Les crimes, attentats, emprisonnement, crimes fratricides.
Je cherche une démocratie,
J’en n’en trouve pas,
Je suis désespérée.
Il y a celle qui ne dit pas son nom.
Elle est la plus insidieuse, c’est celle dans laquelle je vis, nous vivons.
Elle est appelée démocratie, elle ne l’est pas.
Elle nous endort, nous flatte, nous cajole,
Elle ment, manipule, est opportuniste.
Elle agit dans l’ombre, crée des tensions,
Dans lesquelles nous nous débattons.
À ce moment elle frappe, souvent fort.
On se réveille, le monde a changé et notre semblant de liberté.
Le dormeur vient de se réveiller, il est trop tard,
Il faut tout recommencer, se battre, se rebeller.
Je cherche une démocratie,
J’en n’en trouve pas,
Je suis désespérée.
Le rêve est brisé, le réveil douloureux, pour certains.
D’autres se sentent bien dans leur torpeur que parfois ils appellent
« Ma liberté ».
Qui déteint la vérité, toi, toi ou moi,
Nul ne le sait, sauf qu’il faudrait tout changer.
Les sauveurs n’en sont pas, les criminels se défendent parfois,
Les dites « démocraties » vendent des armes,
Provoque les guerres,
Qui croire encore ?
À qui faire confiance ?
Je suis perdue,
Je suis désespérée.
Chantal
Il a plu sans discontinuité pendant deux jours. La maison est sous-eau du rez-de-chaussée au premier étage. Je suis au deuxième étage. Pour tout butin de survie : deux bouteilles d’eau prises à la hâte et des pommes rouges.
Rouge couleur de la violence. Couleur de l’amour. J’attends. J’attendrais encore les secours face à cette violence dévastatrice. La maison se démembre, moi aussi. La maison craque, moi aussi. La maison résiste à l’effondrement possible. MOI aussi. Jusque quand ? La maison ne sait pas. Ma maison non plus…
Je suis au troisième jour d’attente des pompiers. Depuis le déluge, je sais que je suis sur leur liste. Je suis à la fenêtre de la chambre bleu. La gravure nommée Réparation me regarde. Nous sommes face à face. Tu as déjà réparé. Tu t’es déjà réparée. Pas d’effondrement. J'acquiesce.
La maison a mal. Mes membres sont douloureux. Le démembrement guette. La rivière charrie des traces de vies enterrées. Les rives regorgent d’objets chéris. L’ourson brun de Théo flotte. Je le reconnais. Je lui ai offert à sa naissance, c’était mon voisin d'en face. Il a eu peur, moi aussi. La maison aussi. Nous devons crier cette peur. L’exhorter faute de pouvoir fuir, faute de pouvoir être secourus. Pas de figement. Pas d’effondrement.
Trois jours plus tard, sur le lit l’hôpital, je parcours la couverture d’un livre déposé, Comment rester serein quand tout s’effondre. Il est là sur la table de nuit. Un cadeau de circonstance. Sans doute. Un cadeau acheté à la hâte. C’est possible. Un cadeau prémonitoire d’un deuxième effondrement. Peut-être. Un cadeau sans usage. Sûrement.
Je suis dans une rage sourde. Je voudrais ajouter au titre, comment rester serein quand tout s’effondre et qu’on a subi un démantèlement ?
Demain, j’irais voir Théo et le prendrais dans mes bras…
Demain, j’irais voir mon courtier d’assurance…
Demain, je mets en place un comité de défense des sinistrés…
Demain…
Marie
La didactature n’est en rien une pensée. C’est un ensemble de techniques de mobilisation qui consiste en la soumission de la communauté nationale.
Dans son vide intellectuel, et son trop plein, le didactateur considère que la répétition du message appelle une idéologie du consentement.
Le didactateur se présente comme un patriote-chauvin qui, exaltant les vertus de la patrie, égrène le victorieux palmarès de la nation : championne du monde de patins à roulettes, or au lancer de l’ectoplasme, argent à l’octothlon, argent au 11 mètres haies, bronze au saut en largeur. Aussi, la presse (presse papier, presse audio) encense la compétition, la compétitivité, la production, la productivité, la croissance du PIB, la beauté des paysages des hommes qui la composent dans les campagnes et dans les villes, peuple courageux et heureux, le plus heureux, peut-être, au monde.
Rien, dans cet ensemble, ne constitue, à proprement parler, une doctrine. Le didactateur ne se préoccupe guère de s’adresser à la raison. Il veut stimuler la conviction que la liberté, si chère à la prunelle de ses yeux, peut être conciliée avec le principe de la primauté du chef.
Est-ce un accident qui ne mettrait pas en cause son projet de déconstruire la pataphysique, et de retrouver la question du non être, en interrogeant l’occultation de la différence ontologique entre le non être et le non étant pour aboutir à l’oubli du non être, et à l’affirmation d’une déraison toute-puissante ? D’un point de vue positiviste, la production d’énoncés est dépourvue de sens du type : le néant est, il existe. Le patriote-chauvin manifeste un goût prononcé pour l’enracinement et le sol. « Et tout ce qui s’épanouit : fleurs, sucre de betteraves, épluchures de pommes de terre, vieilles chaussures et chicorée, ô Mère de la Nation, la Terre est présente en tant ce qui héberge ». Dans cette errance du non étant, une didactature impose un ordre qui met en sûreté la totalité du néant.
La forme de pouvoir agit en rupture de la loi par la loi, légitimée par l’assurance du « salut de la patrie ». Si, par exemple, au nom de la liberté, ô liberté chérie, de jeter le masque, comment contraindre la population, tout en respectant la liberté de chacun, de lui imposer la vaccination ? Pour le Ministre-Guide en charge des Affaires sociales et de la Santé, il existe divers genres de conjonction et desquelles certaines, par leur multiplication, leur instantanéité à peine visible, et surtout le manque de contact avec l’électeur, rappellent ces fleurs qui, dans un jardin, sont fécondées par le pollen d’une fleur voisine. Parfois, le consentement entre fleurs adultes a lieu grâce à un violent sermon que le didactateur jette à travers les ordres, comme certaines fleurs, grâce à un ressort, aspergent à distance l’insecte décontenancé, inconsciemment complice. La fleur, haussant les demi-fleurons de leurs capitules, pour être vues de plus loin, comme certaines hétérostylées, qui retournent leurs étamines et les courbent pour frayer le chemin à l’insecte, ou qui leur offre une ablution, et tout simplement même que les parfums du nectar, l’éclat des corolles, qui attirent les ouvrières dans la fabrique du consentement.
Fabien
Oh! Toi, Colère
Oui, Toi qui viens à l’improviste.
Tu surprends la plus gentille des personnes et quand tu surgis, tu nous enlaidis.
Tu te faufiles dans nos cœurs comme un éclair foudroyant et malaisant.
Veux-tu bien nous laisser tranquilles?
Tu nous entortilles en bouffant notre intérieur.
Oh colère, notre corps devient bouillant d’incertitude. Pas de place à la sérénité.
Oh colère, même le petit enfant te permet de venir en lui. A tort ou à raison ?
Tu l’emportes avec toi. Les cris et les larmes le rendent malheureux devant ses parents impuissants.
Oh colère, pourquoi es-tu encore là ?
Tu ronges, tu creuses, tu questionnes et tu nous éventres.
Ce n’est pas de ta faute car tu es sollicitée, démesurée.
Tu te justifies devant les fragilités, la maladie,les complots, les bêtises humaines, la désolation, les dictatures,
les solitudes, les stress-trauma, le fanatisme, la désolation...
Tu nous permets d’éclater la boue qui est autour de nous et nous crions.
Puis tu t’en vas comme tu es venue. Nous laissant pantois devant l’immensité de nos pensée et de nos réalités...
Laurence Brasseur
Les ateliers Ecrire-Agir sont proposés quatre fois par an, en période de vacances. Ils se déroulent par cycles de trois après-midi d'animation, dans la salle ou au jardin, à Peuple et Culture. Partant d'un enjeu traversant la société, et donc concernant chacun.e, des propositions d'écritures individuelle et collective sont formulées par l'animation. Les mises en commun des rédactions sont tremplins d'échanges d'expériences, de débats d'idées, d'hypothèses d'actions pour un monde plus juste. Les thèmes abordés sont documentés, illustrés, éclairés par des supports divers : fragments de textes, chansons, vidéo, images. L'écriture de chacun est protégée de tout jugement. Ce qui compte, c'est ce qu'elle révèle de la perception du monde de l'écrivant et en quoi elle fait nécessairement écho à celle des autres.
Tout le monde peut écrire, parce que tout le monde a une voix : écrire, c'est lancer un fil vers autrui. Agir, c'est porter collectivement les prises de position critiques, politiques, poétiques, utopiques vers l'espace public pour contribuer au destin commun.
Les ateliers sont ouverts à tous et toutes sans prérequis, hormis une connaissance élémentaire de la langue française.
Pour tout renseignement :
Marie-Eve Maréchal : 0474/812263
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S'écrire confinés
une proposition de Peuple et Culture.
Nous vivons une expérience inédite : nous ne pouvons pas nous réunir. Pour nous protéger mutuellement, et, par effet d'onde, en protéger d'autres, lointains. Paradoxalement, être éloignés nous rapproche, autrement. Si loin, si proche, comme titrait Wenders. Mais, notre volonté de vivre et de faire vivre, notre conscience d'appartenir à une commune humanité ne sont pas confinées, elles. Pas plus que notre capacité à discerner la mécanique qui nous a menés là.
Entre gravité et peur, solidarité et autoprotection, constats et intuitions, prenons la plume pour nous rejoindre, largement. Vous trouverez ci-dessous trois propositions ouvertures pour délier les pensées et les mots.
Les textes écrits sont à envoyer avant le 30 avril 2020 à :
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Les écrits reçus seront publiés régulièrement sur notre site. Vous restez bien sûr libres de les signer de votre nom, de votre prénom ou encore d'un pseudo... Nous vous remercions de les dater.
Découvrez les textes qui nous ont d'ores et déjà été envoyés par les premiers confinauteur.es!
Ouverture 1 : Durant le confinement, la conscience que nous avons du temps qui passe est différente, les rythmes de nos vies ralentissent. Les relations sociales plus rares nous obligent à un rapport au monde différent. Écrire au sujet de ce qui nous envahit, nous traverse, nous confronte, nous apaise, nous manque...
Ouverture 2 : Raffaele Morelli écrit : "Dans un climat social où penser à soi est devenu la règle, le virus nous envoie un message clair : la seule manière de nous en sortir, c’est la réciprocité, le sens de l’appartenance, la communauté, se sentir faire partie de quelque chose de plus grand, dont il faut prendre soin, et qui peut prendre soin de nous. La responsabilité partagée, sentir que de nos actions dépendent, non pas seulement notre propre sort, mais du sort des autres, de tous ceux qui nous entourent. Et que nous dépendons d’eux."
Décrire l'un ou l'autre changement que nous constatons, que nous devinons, que nous pressentons dans nos comportements suite à la prise de conscience des leurs répercussions sur la vie des autres, de l'environnement. Il ne s'agit pas de décrire les consignes d'hygiène sanitaire, mais de puiser dans nos réalités quotidiennes, personnelles, les petits ou grands changements que nous choisissons d'adopter.
Ouverture 3 : Raoul Vaneigem écrit : "Or, voilà que la faillite avérée de l’État-escroc atteste un délabrement économique et social qui rend absolument insolvables les petites et moyennes entreprises, le commerce local, les revenus modestes, les agriculteurs familiaux et jusqu’aux professions dites libérales. L’arrêt des nuisances productivistes a diminué la pollution mondiale, il épargne une mort programmée à des millions de personnes, la nature respire, les dauphins reviennent batifoler en Sardaigne, les canaux de Venise purifiés du tourisme de masse retrouvent une eau claire, la bourse s’effondre. L’Espagne se résout à nationaliser les hôpitaux privés, comme si elle redécouvrait la sécurité sociale, comme si l’État se souvenait de l’État-providence qu’il a détruit. Rien n’est acquis, tout commence. L’utopie marche encore à quatre pattes. Notre présent n’est pas le confinement que la survie nous impose, il est l’ouverture à tous les possibles. C’est à l’appel de la vie et de la terre à restaurer que nous voulons répondre. La quarantaine est propice à la réflexion. Le confinement n’abolit pas la présence de la rue, il la réinvente."
En vous inspirant de cette "envolée", décrivez le monde à reconstruire après le passage du coronavirus : jubilatoire, le texte peut prendre la forme d'une lettre ouverte, ou de mise en garde à l'attention des jeunes générations.
Merci pour vos contributions.
Prenez soin des autres, prenez soin de vous.
Découvrez les textes que nous ont dores et déjà envoyés les premier confinauteurs :
Le Confinement est fini, la pandémie est passée. L'heure est au bilan. Pendant ce temps de confinement qui dura 6mois, la terre s'est mise à mieux respirer. La pollution de l'air et de la terre a diminué. L être humain s'est recentré sur ses semblables. Enfin, une partie de l'humanité. Les gouvernement sont censés rendre leurs pouvoirs spéciaux, mais vont-ils le faire? Tout le monde suit les recommandations sanitaires. Enfin, presque tous. Les fraudeurs sont dénoncés. La délation est devenue monnaie courante, les drones volent dans le ciel h24, le pistage par géo-localisation est devenue normal, les surveillances entre voisins et la solidarité se côtoient. Tous les droits élémentaires et les droits de l'homme on été mis entre parenthèses : le droit de se rassembler, le droit de manifester, le droit se déplacer, le droit de voyager, le droit de faire du sport, le droit de se donner la main, le droit de s'embrasser, le droit de voir qui on veut.
Vont-ils nous rendre nos droits ?
Va-t-on oser se rebeller si on ne les rend pas, va-t-on se rassembler, va-t-on respirer l'air frais?
Emmanuele, le 21/03/2020
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C le premier jour aujourd'hui que je me réveille moins fatiguée et avec l'envie de déjeuner, le premier jour où j'ai faim et où l'idée d'avaler mon bol de Kellog's me comble de joie, c'est le premier jour où je me sens légère et insouciante, où la connerie humaine me ferait presque sourire et me distraira.
C le premier jour depuis une semaine que je peux respirer sans ressentir un poids énorme sur ma poitrine, lourd et fatigant, le premier jour que mon coeur ne trinque pas comme un malade, que je peux parler sans que cela me coûte et sans devoir reprendre ma respiration des centaines de fois, le premier jour que je déambule de la cuisine au sofa, du sofa à la cuisine, sans être vidée, la première fois que je peux me passer de Ventolin pour respirer. Je ne remercierai jamais assez ma mère d'insister chaque année pour que j'en aie toujours un avec moi "en cas où..." :), c'est ce qui m'a permis de tenir une semaine sans être hospitalisée. Je ne voulais pas. Je ne m'estimais pas digne, j'avais peur. C con, j'ai refusé mais je ne voulais pas.
A 4 respirations près. 4, c'est peu, c'est rien, c'est tout. 4, c'était important pour moi. Je m'y accrochais en combattant l'idée de faire venir une ambulance, d'alerter ma famille et de me retrouver aux Urgences avec tout le monde, au détriment d'autres qui en auront encore plus besoin, avec la peur de me laisser complètement aller une fois prise en charge et d'abandonner le combat à un autre, ou l'idée tout aussi insupportable de contaminer quiconque ou de l'avoir déjà fait.
Je me suis confinée dès les premiers petits symptômes. Un rhume, un mal de gorge, un peu de fièvre... Je n'ai pas fait de stock et n'en ai jamais eu l'intention, j'habite le centre ville, sans voiture, et les deux magasins de proximité dans lesquels je vais étaient déjà dévastés. J'ai donc du parcourir beaucoup de km pour trouver les produits habituels aux prix que je peux mettre, faire la file dans beaucoup de magasins, sillonner beaucoup de rayons pour les trouver et parler à beaucoup de monde aussi. Si je n'étais pas malade, je le suis devenue et, si je l'étais déjà, j'ai contaminé beaucoup plus de monde que je ne l'aurais fait en temps normal pour 1kg de bananes, quatre bouteilles d'eau, trois boîtes de lait, un savon liquide... Cela paraît risible, cela ne l'est pas.
J'espère juste, quand je pourrai enfin sortir, dans une dizaine de jours, avoir l'occasion de marcher dans un parc même une heure, pouvoir voir quelqu'un même de loin, lui sourire ou partager un mot, quitter des yeux les quatre murs de mon studio, oublier et regarder de plein nez, en plein vent, sans avoir peur de tomber malade, les frémissements de l'eau le long des quais, ceux des feuilles des chênes du parc et même ceux que font les pigeons en s'envolant. J'espère que ce sera encore permis et autorisé comme un souhait et une récompense, un bonbon nécessaire et doré.
C le premier jour aujourd'hui depuis une semaine que j'ai envie de rire, de voir, de parler, que je n'ai pas envie de pleurer, que je suis heureuse de vivre, que j'ai moins peur et que je me sens moins seule.
Christel, le 25/03/2020
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Un jour nous reviendrons danser sur le banc des animés parce que notre vie, de sens, aura changé, parce que nous l’aurons trouvé, démoli, retrouvé. Un jour nous reviendrons aimer sur le banc des accusés parce que la vie, d’un coup, aura compris qu’on n’est pas juste amis, qu’on n’est pas fiancés. Un jour nous reviendrons sabrer le champ’ qui trace encore l’été, il aura la couleur de l’automne, de l’hiver, du printemps, je m’en fous, je m’en fous tant.
Un jour nous reviendrons danser sur le banc des écorchés et chacun aura droit à sa minorité, minorité blanche, cata, cinglée. Nous aurons encore le droit de rêver. Un jour nous reviendrons chanter et tu auras le temps d’aimer. Un jour nous reviendrons, et ce sera gagné. Un jour nous aimerons, et ce sera perdu. Ce temps long que nous avons vécu.
Un jour nous reviendrons danser sans être ou avoir oublié. Un jour nous serons prêts enfin. A décoller de la plus haute cime du cyprès qui masque l’entrée. Un jour nous aurons aussi envie de faire l’amour et on ne s’embarrassera plus, du temps, tout temps si long qui cache le jour, sans sa vertu. Un jour nous aurons le temps, le temps si long d’apprendre.
Un jour je reviendrai danser, je n’ai jamais arrêté mais je tournais en silence. J’attendais à chaque passage que la Terre, ou le Ciel, tremble. Et il a tremblé, elle a tremblé. Un jour alors que nous essayons tous d’essayer, un jour, sur un banc vide écervelé, un lapin géant aura juste envie de péter. Il aura tout tué.
Un jour j’espère revoir. Si près, si loin, l’espace du jour qui est, sans attendre encore dix ans que le monde change, change tant. Le monde d’après, le changement.
Un jour nous reviendrons skier, la planète recevra un écho. Il y aura encore à frire quand tout disparaîtra. Un jour je t’écrirai d’ici, tu diras là bas, et chacun dans son pays, on définira. On définira la loi du globe, terrestre, céleste et au-delà. Et, crois-moi, il n’y aura de place là que pour toi et moi. Le reste du globe, l’œil du monde, la pluie des cimes, le temps des morts, l’espoir perdu, autour de nous n’aura aucun sens, aucun vide, aucune utilité, sans importance. Nous aurons aimé, vaincus. Absurdes, abolis, terrassés, il ne restera rien d’autre qu’un coup de sifflet.
Un jour nous reviendrons danser, attendre sur le bord du gouffre, l’espace de trop qui nous fera chuter. L’abandon idiot de la sincérité, l’abandon chaos d’un monde trop ordonné qui meurt sous le joug d’un vide abyssal décrié. Un jour nous aurons appris, nous saurons voir au-delà du vide l’espace-temps qu’il faut pour reconstruire à la dérive ce qui a mis cent ans à être mu. Une plus juste mesure de l’autre, la plage horaire des mots. Une aiguille qui refuse, la distance abolie entre une abeille qui vrille et le ciel d’Italie. Un jour nous aurons peut-être enfin l’espoir. Accroché à la robe de la mariée, seule, coursée dans le noir. A l’abri du soleil, éteinte, non accidentelle.
Un jour, accrochés au silence, le Ciel tombera. Il aura dit oui, il aura dit non cent fois et il mourra. A ceux qui n’ont pas compris. Il reste toujours la vie.
Un jour nous reviendrons ici. N’abandonne pas la partie puisqu’il s’agit de jouer. Et que le monde est triste, et que le monde est gai. Et qu’un jour, il faut s’en aller.
Christel, le 28 mars 2020
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La toute petite fenêtre...
Navré Mr Trincotille : vos croisières, vos télés, vos bagnoles ne font rempart à rien. Et vos vélos non plus. Vous pédalez d'aisance sur les bords de la Meuse tandis qu'à la colline le bâtiment s'affaire pour repousser la mort. Qui avance sans masque.
Il fait trop beau partout en ce samedi de mars. Contourner la consigne, inventer des prétextes, nuancer la menace. Petits jeux d'inconscience, petits jeux d'ignorance. Lui, il est jeune encore. « Il irait bien mal ». Oui, il irait bien mal. Précisément.
Depuis quelques jours il prudence un peu mieux, le bonhomme. Leurs ombres comme des compas. Kinesthésique nouvelle pour une peur médiévale qu'il faut bien créditer au gré des statistiques. « Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain »...
Il regrette amèrement sa fiesta de vendredi, le narguant Trincotille. Le dernier vendredi. Des mêlées par défi, à bouche que redoutes-tu ?
Des chinois, des coréens. Tant de peuplades abstraites. Loin des yeux, loin des miasmes. Hier c'était l'Italie en plus des espagnols... Et Mr Trincotille se suffisait encore d'une alarme modérée. Ils exagéraient, tout bonnement. Aujourd'hui, c'est tout le monde. Forcément çà concerne.
Alors il réagit, tant qu'il lui reste souffle. Et depuis son iPhone acheté sur Amazon, il fustige le business de partout vers partout en même temps qu'il s'inquiète de son pouvoir d'achat. Un post, un autre post. Son cousin est d'accord et sa maman aussi, qui commence à tousser... Debout les pouces bleus. Il faut ci, il faut çà. Des frontières FP2, recourir aux chômeurs pour faire des hôpitaux, des dauphins en Sardaigne, plus de masques, moins d'impôts... Des médecins, des héros. Des caissières, des prolos ?
Confuse. Inconséquente. Au fondement sa pensée ne rejoint que lui-même. Hors les mots mal rangés, la remise en question est presque inexistante. Sera vite étouffée. L'occase est pourtant là, présente bel et bien. Un autre monde. Une autre humanité. Il reste une petite chance pour tous les Trincotille... Une toute petite fenêtre. Voir les choses autrement, convoiter autrement. Mettre en vue, en jeu, en oeuvre. Autrement. Rencontrer pour de vrai sans plus trop de coupures pub serait un premier pas... On suppose. On suppose... Dépasser les slogans n'aura rien d'évident.
Belle lurette il y a, que l'homme n'a plus daigné, pour de bon pour de bien, jouer le collectif. Sans tricher , sans spolier. Les fourmis, de tout temps, y parviennent mieux que nous. Les bouquetins, les pingouins et les babouins aussi. Qui sait si les requins ? Allez, l'espoir fait vivre... Peut-être nous demain...
PS : il parait qu'une start-up en Zélandie-Nouvelle à mis au point un test. Pour savoir qui est mort, qui ne l'est pas encore. Résultat garanti en moins de trois heures chrono...
Pierre, le 30/03/2020
x x x
Les gens sont fous...
Les gens sont fous…
Ils ne voient pas les clochards dans les rues des villes.
Ils ne voient pas les immigrés dévastés par l’injustice et les guerres dans le monde.
Les yeux se cachent sur l’immonde.
Et les enfants perdus d’avoir vraiment trop vécus.
Les gens sont fous…
Oui, mais lui, il se cache et il est là.
Ce virus minus, minus, c’est le corona.
Il nous bouscule.
Il provoque la panique et il nous fait la nique.
Les gens sont fous…
Les magasins sont dévalisés, privant les autres gens du quartier.
La foule en délire sort faire la fête, elle en sera bien refaite.
On nous enferme chez nous et nous avons tous un coup de mou.
Le corona est là et il nous montre la voie.
Calmons-nous, nous n’avons pas le choix.
Les gens sont fous…
Oui, mais pas tous, voyez-vous …
Certains humains sensés sont là pour nous aider et nous sauver.
Il y a des lueurs d’espoir dans ce monde noir.
Même si certains sont obligés, ils y vont avec beaucoup de fierté.
Les gens sont fous… oui, mais pas tous, voyez-vous…
Laurence, le 01/04/2020
Exercice 1
nous envahit
nous traverse
nous confronte
nous apaise
nous manque
Ce temps de confinement au début, je l'ai pris comme un cadeau "tout s'arrête enfin". Je peux prendre du temps pour aller me promener au bois, pour créer, pour écrire, pour téléphoner à des gens que j'aime. J'avais l'impression de vivre comme une moniale bouddhiste, un temps intérieur méditatif. Chaque jour je suis portée par quelques rituels; l'écriture; le haiku pour l'instant, la composition de chansons ou l'apprentissage pratique de l'harmonie musicale, le journal télé. et la supervision de la personne qui me relaye à l'a.s.b.l.
La semaine est rythmée par les sorties courses et temps d'aération. Je pense que je ne me suis jamais autant aéré.
Ce qui m'a été étrange, c'est que nous avons été mis en confinement vu que nous sommes des personnes à rique avant la Belgique une semaine avant exactement. Donc plus personnes ne pouvait entrer dans la maison. J'étais stréssé car Pascal, ne voyant pas ne se rendait pas compte du danger, et ne voulait porté ni masque, ni gants. Puis on a pris le temps de parler, je lui ai expliqué les risques que nous encourions. Il a maintenu le fait de ne mettre qu'un gant ce que je comprends car il vois le monde du bout des doigts.
Ce qui me manque, rien en particulier, je me fais à cette vie. Disons que ce qui m'es tombé dur c'est que quasi du jour au lendemain, notre logeur étudiant n'était plus dans la maison il est reparti au mexique. Son père l'a rapatrié du jour au lendemain. Et plus de bénévoles à l'a.s.b.l. La maison m'a parue vide quelques jours. Vraiment... L'aide ménagère n'est plus venue non plus.
Nous avons à charge: le ménage, les courses pour nous se sont des épreuves.
Avec Pascal on trouve le temps de se faire rire et se raconter des conneries comme l'anecdote des boulettes kitekat.
Ce qui me heurte, c'est de voir des bagnoles dans la rue, comme si rien n'avait changer. De voir des barlos, des gens du quart monde, des drogués, du quartier, comme si rien n'avait changer. Et il ne tiennent pas les distances. Et il ne mette pas de gants. Et il ne mette pas de masque. Et il nous regarde comme si on avait un problème et nous aussi.
Exercices 2:
CHANGEMENT DANS MON QUOTIDIEN;
Faire avec ce que j'ai
Aller plus dans la nature
Prendre plus facilement des nouvelles de personnes par téléphone
Prendre du temps pour écrire, dessiner de manière spontanée, faire de la musique
Exercices 3:
OUVERTURE VERS TOUT LES POSSIBLES :
DU JOUR AU LENDEMAIN LE MONDE C'EST ARRETé'
Pour donner place à l'arrêt, l'arrêt dans les pratiques orientales c'est un moment de retour à soi pour mieux apprécié l'instant de la vie. L'instant où nous vivons. L'instant; ce qui est donné, reçu, vécu. L'instant: C'est un temps de vivre avec l'essentiel; dormir, manger, être avec les gens qu'on aime, se désemcombrer, s'occupé de son jardin, des projets abandonnés, des projets qu'on laisse en suspends.
DU JOUR AU LENDEMAIN LE MONDE C'EST ARRETé ' DE COURRIR
(rapide)
New York qui vit jour et nuit, c'est arrêté
Les avions poluant le ciel, ce sont arrêté
L'hyper consommation de masse, c'est arrêté
L'industrialisation, c'est arrêté
L'aide aux personnes handicapées dans les gares se sont arrêté
La polution pour allé au travail, c'est arrêté,
Les voyages dans le monde se sont arrêtés
DU JOUR AU LENDEMAIN LE MONDE ACTUEL C'EST ARRETé' IL MEURT
les maisons de repos se vident de leur vieux
Les frontières se sont refermées
Les trains sont au ralentis
Les bus sont rempli de 5 personnes par trajet
DU JOUR AU LENDEMAIN
LES GENS qui ETAIENT DANS L'OMBRE SONT DANS LA LUMIERE, DU BANAL A L'HEROIQUE
Les couturières continue à travailler pour les gens en première ligne
Les éboueurs continuent à ramasser nos poubelles
Les magasins d'alimentation continue à nous servir, encore et toujours '
Comme en temps de guerre, un couvre feu, 22h '
DU JOUR AU LENDEMAIN
(rapide)
Les policiers interprètent les règles de confinement, et mettent des amendes par tranche de 250€, il faut remplir la dette sanitaire de l'état
Les ambulanciers, désinfectent les ambulances à chaque sortie pour ne pas propager la contamination
Les services hospitaliers se sont arrêtés pour des situations estimées non urgentes pour venir en renfort dans le village covid qui s'y est installée.
Les gens proche du COVID, ont peur de contaminé leur proche et se sentent seul dans leur combat. IlS pleurent.
Rituel' 20h les cloches sonnent, on applaudit, on fais de la musique et du bruit en l'honneur des héros et des gens de première ligne
DU JOUR AU LENDEMAIN
APPEL DE LA VIE, APPEL DE LA TERRE. APPEL, REINVENTE LA SOCIETE
Continue à ne pas aller dans les grands magasins, les galeries commerçantes
Continue à consommer bio et local
Continue à aller voir des spectacles
Continue à vivre, à laisser vivre, dans une très grande simplicité.
Continuer à revendre l'inutile
Continuer à te désencombrer
Continue ton nettoyage de printemps
La nature reprends toujours sa place
DU JOUR AU LENDEMAIN
l'homme dans le monde, se remet au centre avec la nature et forcé,la respecte avec tout les êtres de la terre
STOP à la surconsom'action. Continuons un confinement intelligent après le confinement.
Aimons nous les uns les autres, comme nous ne nous sommes jamais aimé.
VIVE LA LIBERATION VIVRE UN NOUVEAU MONDE DE SOLIDARITÉ
Pandémie de l’an 2000,
voyage immobile
fragments de confinement
Entre immobilité forcée et temps retrouvé, la lenteur s’est invitée dans la conscience, dans le corps.
D’abord, s’il ne s’est pas arrêté, le travail peut attendre : dormir plus tard, faire une sieste de 2h. Vivre le quotidien avec ma compagne, son travail (en suspens), ses attentes, nos découvertes. Le « télétravail » a certes pris place dans le privé, avec en sus un « soyez créatif ! » nous invitant à trouver des parades aux freins dans le job que le confinement a imposé.
Mais le rythme est sans aucun doute plus lent –
laisser le travail là où l’on souhaite qu’il soit.
= = =
Quelques mois avant, j’avais un appartement, prêté par un copain, à Thuin. A 20 km de Charleroi, où j’habite à présent. Environ 4h30 de transports quotidiens aller-retour jusque Bruxelles ! L’impression, après quelques semaines à ce régime, que le temps et l’espace avaient fusionné dans ma conscience et mon corps, que mon esprit était en permanence en brouillard. La tête telle une bouée à la limite de la ligne de flottaison, baignant, tanguant dans une fatigue permanente, comme en voyage dans mon propre corps, témoin de mes déplacements où le train s’est installé dans mon sommeil. La frontière du physique et du liquide ayant été dépassée, par porosité.
Or c’est ça que je veux déplier : le voyage qui m’anime depuis toujours.
Du 29 au 31 octobre 2019, de 14 à 17h chez Peuple et Culture
"On ne peut plus dire : "Je vais rester dans mon coin et attendre que ça se passe."
Cynthia Fleury, La fin du courage.
Trois après-midi pour s'interroger sur l'audace qui aujourd'hui s'impose pour freiner la casse qui arrive!
Et dart-dart!
Courage de la lutte citoyenne, courage des femmes et des hommes politiques, force de créativité, puissance de contestation, désobéissance civile et civique, ...
Les propositions d'écriture seront stimulées par des vidéos, textes, analyses.
Cet atelier est mené selon les méthodes de l'éducation populaire et l'écriture s'y inscrit comme levier de citoyenneté.
Pour tous à partir de 14 ans - PAF : zéro euro.
Pas de prérequis hormis l'usage élémentaire de la langue française.
La présence à l'ensemble des 3 séances est nécessaires
Renseignements et inscriptions :
Peuple et Culture WB: 04/3688232
Marie-Eve Maréchal : 0474/812263
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
"Ça n'a pas de sens!"
Les 21,22 et 23 août 2019, de 14h à 17h, @Peuple et Culture asbl.
Trois après-midi face à l'absurde, où qu'il soit!
Ironie, candeur, lucidité, autant de trucs et ficelles pour raison garder dans le manège du non-sens qui nous déboussole.
Les propositions d'écriture seront stimulées par des vidéos, textes, analyses. L'humour sera là, en renfort de vos regards et de vos plumes.
Cet atelier est mené selon les méthodes de l'éducation populaire et l'écriture s'y inscrit comme levier de citoyenneté.
Pour tous à partir de 14 ans - PAF : zéro euro.
Pas de prérequis hormis l'usage élémentaire de la langue française.
La présence à l'ensemble des 3 séances est nécessaire.
Renseignements et inscriptions :
Peuple et Culture WB: 04/3688232
Marie-Eve Maréchal : 0474/812263
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
"Chacun.e a une voix, et donc une plume. S'en servir, c'est la découvrir, c'est se découvrir. Ecrire, c'est faire usage de sa liberté de création, d'expression, de pensée. C'est faire acte de résistance au moule asphyxiant de tous les conformismes. C'est déchirer les camisoles et jeter les masques. C'est affirmer sa propre vérité, organique et vivante. Comique ou caustique. Et lui donner corps pour qu'elle rejoigne celles des autres. En toute simplicité, en toute intégrité".
Les ateliers d'écriture sont animés par des méthodes d'éducation populaire et traitent d'un enjeu qui nous concerne toutes et tous. Des poèmes, chansons, propos, images viennent en renfort, amenés par les participant.es ou l'animatrice.
Les textes sont partagés au sein du groupe (les refus motivés sont bien sûr acceptés) et provoquent le dialogue. Aucun jugement "littéraire" n'est jamais porté sur les écrits.
La participation aux trois après-midi d'atelier est indispensable pour garantir la cohérence du groupe et la progression de chacun.e.
Il n'y a aucun prérequis hormis l'usage élémentaire de la langue française.
L'inscription indispensable auprès de Peuple et Culture : 04/3688232 ou Marie-Eve Maréchal, animatrice de l'atelier : 0474/812263.
Et c'est gratuit!
Ils sont proposés à raison de trois heures pendant trois après-midi de congé scolaire.
Calendrier des ateliers proposés en 2019 :
les 6, 7 et 8 mars de 14h à 17h ET les 10, 11 et 12 avril de 14h à 17h
les 21, 22 et 23 août de 14h à 17h
les 29, 30 et 31 octobre de 14h à 17h
dans les locaux ou le jardin de Peuple et Culture asbl
rue du Beau Mur, 45 à 4030 Grivegnée.
Plus d'infos: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
04/3688232
En mai 2019 auront lieu les élections européennes, législatives et régionales. L'association Peuple et Culture développe un travail de sensibilisation aux dangers que constituent aujourd'hui les montées des extrémismes. Il y a plus de deux cents ans, Victor Hugo écrivait " Pour moi, l'idée de nation se dissout dans l'idée d'humanité" :
- Comment faire écho aujourd'hui à ces mots-là? Les 6, 7 et 8 mars.
- Comment permettre à nos écrits de rejoindre les consciences des électeurs par le biais de l'espace public? Les 10, 11 et 12 avril.
C'est à ces deux questions que nous répondrons au cours des séances, qui sont donc au nombre de 6.
La présence à l'ensemble des 6 séances est nécessaire pour la dynamique du groupe et pour le cheminement de chacun.
Pour tous à partir de 14 ans - PAF : zéro euro.
Pas de prérequis hormis l'usage élémentaire de la langue française.
Renseignements et inscriptions :
Peuple et Culture WB: 04/3688232
Marie-Eve Maréchal : 0474/812263
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Peuple et Culture : Rue du Beau Mur 45, 4030 Grivegnée
Atelier d'écriture // Outils, culture managériale et dynamique associative:
Dans le cadre des soirées de l'université d'automne
Ouvert au public
Les lundi 03 et mercredi 04 décembre de 20h à 22h
Chacun.e a une voix, et donc une plume. Ecrire, c'est faire usage de sa liberté de création, d'expression, de pensée. C'est faire acte de résistance au moule asphyxiant de tous les conformismes. C'est déchirer les camisoles et jeter les masques. C'est affirmer sa vérité, organique et vivante. Et lui donner corps pour qu'elle rejoigne celles des autres.
Poèmes, chansons, propos, images seront à la rescousse pour ouvrir les flux des mots.
Les textes seront partagés au sein du groupe, et, en concertation et moyennant l'autorisation des auteurs, certains d'entre eux pourront alimenter les travaux de l'Université d'Automne.
La participation aux deux séances est indispensable pour garantir la cohérence du groupe et la progression de chacun.e.
Pas de prérequis hormis l'usage élémentaire de la langue française.
Inscription indispensable:
Marie-Eve Maréchal - 04/3688232 - 0474/812263
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Proposé par Peuple et Culture @ l'Auberge de Jeunesse Simenon, rue Georges Simenon, 2 à 4020 Liège
Ecrire, c'est hurler, c'est dénoncer. La poésie, le pamphlet, l'onirisme, le récit, à chacun sa voix.
Cet atelier vous propose d'explorer par l'écrit notre rapport aux racines et aux ailes,
notre place en tant qu’humains dans ce monde, et plus spécifiquement en Europe où gronde le bruit des bottes....
Des racines et des ailes?
Articles de presse, chansons, supports vidéo pour stimuler les plumes!
Les 31 octobre, 1er et 2 novembre 2018, de 14 à 17h @Peuple et Culture asbl, Rue du Beau Mur 45, 4000 Liège
Pour tous à partir de 12 ans - Gratuit
Pas de prérequis hormis l'usage élémentaire de la langue française.
La présence à l'ensemble des 3 séances est nécessaire pour la dynamique du groupe et pour l'aboutissement de chacun.
Renseignements et inscriptions :
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